Dès le début du confinement, il m’a été difficile de m’y habituer. Auparavant, je m’efforçais de sortir au moins une fois par jour pour éviter l’isolement.
Puis, la routine s’est installée. Ma passion pour la peinture, que j’ai laissée il y a quelques années, a repris place. J’utilise des reproductions d’image que je repeins, pour le plaisir. Beaucoup de temps y a été consacré, même tard le soir ou tôt le matin. Après avoir réalisé une quinzaine de tableaux, j’ai travaillé des collages tels que l’image (à droite) qui représente la musique.
Par la suite, la pratique des morceaux de piano a repris, mais je n’ai pas persévéré. Sans professeur, parce que l’école était fermée, c’était moins motivant. Donc, il me restait l’inscription à des cours par internet. Ceci m’a autant occupé que la peinture. La journée commençait par une période de peinture et se poursuivait par l’écriture, puis je me retrouvais à l’heure du souper contente de ce que j’avais fait. Étonnamment, même si j’avais du matériel pour fabriquer des bijoux je n’en ai pas produit.
Mais, ce que je craignais est arrivé au moment du déconfinement, la routine était tellement bien ancrée que j’ai eu de la difficulté à la mettre de côté. Aujourd’hui, c’est mieux.
Pourquoi j’écris ce mot ? C’est qu’à travers tout cela, je voudrais remercier un couple d’amis qui m’ont soutenue pendant toute cette crise. Tous les deux ou trois jours, j’avais de leurs nouvelles. Il y a d’autres personnes de ma famille ou parmi mes amies qui m’ont téléphoné et que je remercie également.
Note : Je ne peux pas vous laisser sans parler de ma chatte, Fanny, qui était là tout au long du confinement. C’est une présence dont je ne me serais pas passée.